vendredi 24 février 2017

L’amour passionnel de l’amour fusionnel

Je me souviens très bien de ce jour, j’avais 16 ans, c’était la première fois de ma vie où on me donnait une description aussi précise et générale à la fois de ce qu’on appelle l’amour.

Moi qui avait l’habitude d’observer ça chez mes parents à travers leur être et ce lien qui même à travers le temps n’a jamais failli face à aucune épreuve de la vie.  Je pourrais en parler pendant des heures car j’ai appris à aimer grâce à eux mais ce jour là j’ai eu une explication d’une clarté cristalline, d’une compréhension enfantine mais d’une sagesse divine. Depuis ce jour, cette définition agit en moi dans chacun de mes choix et à chaque instant je la comprends de plus en plus de mieux en mieux.

A cette époque j’avais une amourette de jeunesse. Je suis quelqu'un d’assez expressif depuis ma tendre enfance, je n’hésitais jamais à exprimer ce que je ressentais de bon ou ce que je vivais. 

C’était avec l’ami de mon père, une personne que j’admire énormément  et qui a eu une grande influence sur mon évolution interne. Il m’avait  écouté du début à la fin avec attention, je n’avais pas hésité à figurer de bien des façons et à essayer de spécifier ce que je ressentais.

 A cet âge on commence à grandir, on est en pleine adolescence et on veut qu’on nous traite comme un adulte.
Un individu normal, après m’avoir écouté ou prêté attention à mes paroles, m’aurait clairement dit : « A ton âge que connais tu réellement de l’amour ». Mais lui avec son âme de philosophe  et de sa compréhension de ce dont la vie lui a donné et appris m’a demandé :
 « Ressens-tu de la passion ou de l’amour pour cette personne ? »
J’allais tout de suite répondre, impulsif comme j’étais, et la réponse était claire, il avait rajouté : « Réfléchi bien avant de répondre, est-ce un amour passionnel ou un amour fusionnel ? »

Perplexe,  je fronçais les sourcils en plongeant dans ma foret de mots intérieur qui m’a toujours servie pour comprendre et décrire les choses. Chaque arbre représentait un mot, le sens commun comme tronc,  sa compréhension profonde comme racine, son utilisation au cour de ma vie comme branche et son  feuillage comme ressenti. Chaque fois que j’entendais ou usais de ce mot, j’étais là dans mon monde intérieur à observer devant moi ce que j’avais planté de l’amour,  la passion et de ce que je connaissais de la fusion. J’étais là à scruter, une par une, les ramifications et feuille par feuille essayant de trouver une explication convaincante afin de pouvoir prouver la beauté de ce que je ressentais.

Je parlais d’amour à droite et à gauche alors j’étais dans le faux depuis le début désorienté je lui avais  répondu « c’est de l’amour » mon ego avait pris le dessus et sur le coup j’avais perdu le Control.
Il me regardait et un sourire s’était affiché sur son visage, à ce moment précis il  a su qu’il m’avait fait prendre conscience de mon « ignorance », ce sourire reflète sa fierté de ma compréhension que j’essayais de déguiser. Il m’avait dit : « Je suis très heureux pour toi et connais tu la différence ? »
A cet âge, mes arbustes commencent à peine leur croissance et j’avais soif de connaissance pour que je puisse les arrosés et les voir évoluer, cachant mon intérêt derrière mon ego je rependis dit moi avec un air désintéressé
Il Prit une grande inspiration et avec sa sérénité habituelle m’avait fait part de ses pensées.
L’amour passionnel est puissant à une limitation dans le temps et ce qui prend le dessus est la possession. On apprécie ce qu’on voit mais si on remarque bien ce qu’on ressent réellement c’est la peur du jugement, que peut être on n’est pas assez bien ce qui donne naissance à la honte et à la culpabilité. On sent qu’on manque de quelque chose alors on commence à critiquer et à blâmer, la jalousie s’installe prenant part à ce cocktail d’émotion négatif qui suscite en nous l’agacement pour finir avec l’ennui d’où sa limitation.

Alors que l’amour véritable fusionnel est inconditionnel ne peut en aucun cas créer quelque chose de mauvais, ça va à l’encontre de sa nature et sa pureté. On peut l’associer de très prêt à l’amour maternel.
On comprend que ce qui compte vraiment n’est pas la possession d’autrui mais son bonheur qu’on découvre de ce qu’on ressent et nous révèle l’acceptation de soi  en tant qu’être pour apprendre à s’aimer soi même pour qu’on puisse aimer la personne qui partage notre vie. Ce qui nous montre aussi notre courage à dépasser nos craintes égoïstes,  l’espoir que même si on est partagé entre lumière et obscurité on pourra toujours distinguer ce qu’il y a de vrai pour pouvoir être fière de l’un comme de l’autre, d’un épanouissement constant afin de mieux apprécier ce bonheur qui ne nous a jamais quitté quand deux êtres s’entre aide à mettre de coté leur égo pour se concentrer sur cette paix qui se créé, que ni le temps ni la distance ne peut défaire.
Sur le coup je n’ai pas pu prononcer un mot.  J’étais là à voir que j’étais loin de la vérité et cette foret  que j’entretenais n’était juste qu’un commencement d’un petit jardin que je devais développer.  Depuis ce jour je n’ai pas cessé d’observer afin de pouvoir créer véritablement cette foret que je me suis toujours imaginé  pour mieux m’exprimer et pouvoir expliquer réellement ce que nul ne peu voir et toucher.


Ceci étant dit,  les années ont passé, les expériences se sont succédé  et l’école de la vie m’a instruite.  Tout comme on avait fait pour moi, j’essai du mieux que je peux de décrire ces émotions quelles soient bonnes ou mauvaises,  leur compréhension  personnelle et unique à chacun d’entre nous,    qu’il soit passionnel possessif ou fusionnel et inconditionnel. 
Toute expérience est bonne à prendre donc pour commencer, il suffit de chercher et trouver cette vérité ultime, la source de la création ; l’amour.

mercredi 22 février 2017

L’école de la vie.




On se demande souvent si tout est écrit quelque part, alors, forcément mon choix est déjà défini, on jette un petit coup d'œil en arrière pour envisager que pourrait être notre décision si on fait face à cette situation.

On fait ça le plus clair du temps, on se définit par notre vécu et nos expériences, une base solide pleine de références, malheureusement on a du mal à distinguer la ressemblance  de notre passé quand une erreur a été faite auparavant, et à cet instant, un événement similaire, un assortiment  de probabilité, de pseudo hasard et de synchronicité surviennent pour nous laisser la chance de faire un meilleur choix au lieu de regarder en arrière et anticiper, on  observe, on  comprend et on apprend.
La vie nous instruit de bien des façons, l'être humain a hérité d'elle son ironie  criante,  son sarcasme légendaire face aux fautes flagrantes  qu’on adore refaire et son humour qui arrive à briser les différences, les transformant en une unicité universelle.

L’école de la vie est d'une grande simplicité, quand on dit que tout est écrit, on ne parle pas de circonstance précise et détaillée, ceci va à l'encontre de notre libre arbitre qu’on nous a attribué, mais plutôt des leçons qu'on a à apprendre et c'est avec ces épreuves qu'on tisse notre destinée.

Notre Âme attire vers nous les situations qui sont là pour l'instruire  pour pouvoir passer et s'élever; comme dans un examen de passage de classe, ce qui révolte ici c'est  quand on rate un partiel  ou un contrôle  ça a plus d'impact que de rater  tout ce dont cette école  a entrepris pour nous faire comprendre ou entrevoir ce qu'elle a de meilleur pour nous.


Ce qui nous définit en tant qu'être ne dépendra jamais de notre vécu comme on essayait de nous le faire croire, mais plutôt qu'on se caractérise par  chaque choix, chaque décision qu'on décide de prendre à cet instant, le moment présent ceci est l'une des plus grande leçons  de la vie, que chaque action engendre une réaction et que notre libre arbitre et nos intentions sont maîtres de notre évolution. 

lundi 20 février 2017

Le phare de notre Âme.

Une pensé aussi simple que complexe engendrée par l interprétation de notre esprit selon notre compréhension du monde et de la vie.

On commence tout d’abord par faire le tri, on se laisse submerger par nos émotions qui agissent comme un combustible puissant pour véhiculer ces concepts  acquis, ce qui est bien pour nous qu’on déplaise à autrui. L'essentiel est de s'occuper l’esprit, laisser la noirceur de notre ressenti nous envahir peu a peu au lieu de voir la subtilité de notre  lumière qui se terre en plein cœur  de cette obscurité déguisée.

Notre âme, telle un phare éclairant  l'abondance de notre être  qu'on est supposé atteindre et que malencontreusement, acharné comme on est, on se laisse embarquer par une vieille barque rafistolée par notre ego  quand il cherche  à se protéger ,naviguant le plus loin possible de cette clarté qui mettrait à nu sa fragilité prenant comme direction  une terre dite promise .
 Ce lieu qu’on essayait de nous vendre depuis qu’ils on dit qu'on était les être les plus évolués et qu'on méritait la vie plus qu'un arbre centenaire  qui a passé le plus clair de son ascension à rafraîchir notre air  s'assurant que nous, ainsi que nos descendants, puissions vivre en respirant pleinement, admirant  les rayons du soleil traversant  les petites brèches dans les nuages qui scrutent les cieux .
Auparavant, la simplicité faisait loi. Alors que là, sur cette terre isolée, là où notre ego nous guide en nous laissant aveuglé, ce que je vois c'est non pas la perte de la foi mais la complexité des contrastes de couleurs qui souhaitent nous faire intégrer. Ils veulent nous faire oublier le blanc et le noir et œuvrent pour qu'on puisse percevoir ce gris qui nous calme avec cette phrase du mal nécessaire du prix à payer de la guerre que pour engendrer la paix quelque part il faut tuer autre part , et afin de faire face à notre sensibilité ils ne cessaient de nous afficher ces images de meurtres d'enfants  la plupart du temps à peine nés.

Pour qu'on puisse intégrer ça : d'une part, nourrir notre peur et agrandir notre besoin de les travailler pour qu'on puisse se sentir en sécurité et d'autre part, nous banaliser cette vue ensanglantée disant que c'est justifié, il vaut  mieux prévenir que guérir,  que c'est inévitable alors commençons les premiers.

On nous dicte nos lois.
On nous dicte nos choix.
Jouant avec nos faiblesses.
Ignorant nos forces.
Tuer notre imagination est l'un de leur plus grand but qui reste inachevé.
Semant le chaos partout.
Oubliant qu'on les entoure.
Que l'océan englobe la terre .


Que chaque phare qui réside en chacun de nous attende son guide perdu dans cette barque finira par trouver sa voie pour que nous puissions tous ensemble éclairer cette terre avec notre lumière.